Vivement le poison tout noir et négrier
De colle il est pâteux en s’accrochant hostile
S’agglutine partout, du côté face ou pile
Et de mon corps, il fait son refuge encrier
Je voudrais m’arrêter, promesse d’usurier
Ne plus vous empester, cela vous horripile
Je tire à chaque instant le grisou volatile
Écrasant mon mégot dans votre cendrier
Alors que pensez-vous de mon plaisir goudron
Le fumet s’introduit tout au fond du chaudron
Où la faucheuse fait le guet devant ma porte
J’aspire chaque coup, nicotine l’instant
Gravant sur mon tombeau : « Là, repose la morte
Qui tuait ses poumons, ses jours les vapotant »