Ce triste poison n’en vaut vraiment pas la peine
Sinistre vipère, il n’existe qu’une loi
Celle de mon bureau, toute seule avec moi
Pitié, ne m’énervez plus avec cette naine

Je scrute les pavés, en maugréant ma haine
Je voudrais tant hurler, casser n’importe quoi
Mes mots se meurent, se heurtent à la paroi
Contenant mes pleurs, je maîtrise la fontaine

Je serre fort les poings, et mes doigts me font mal
Une douleur de plus, c’est tout à fait normal
Je dois être maso, pétrissant des chimères

Je n’aurais jamais dû reprendre le travail
C’est un nid de vautours, un amas de commères
Pourquoi suis-je ici, si loin de mon bercail ?

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