Censure !

censure

Puisque je dois me taire

Je ne dirai plus rien

Une fermeture éclair

Cela m’ira très bien

 

Mais il faudrait encore

Me menoter les mains

Avec des anneaux d’or

Ou par tout autre lien

 

J’écris et je critique

Liberté d’expression

Rime avec polémique

Gardons nos opinions

 

Je comprends les auteurs

De pamphlet, poursuivis

Des grimauds de malheur

Dénigrés et noircis

 

Ma vie étant d’écrire

Ce sera sur un thème

De miel et de cire

Mais je pondrai quand même

 

Invasion !

invasion

 

Ils sont tous là, nouveaux

Entre eux, ils se connaissent

Invités en troupeau

Hélés par une déesse

 

La peuplade restante

Se sent comme étrangère

Entente conquérante

De place, n’a plus guère

 

Tous les migrants s’installent

Reléguant les ancêtres

Et de leur piédestal

amorcent leur conquête

 

La ministre a nommé

Un nouvel arrivant

Fantassin implanté

En vraiment peu de temps

 

Le peuple ne dit mot

Pourquoi se rebeller

Et certains, moins ballots

Se sont déjà cassés

 

Le clan crie en silence

Sous le déferlement

Le pays en souffrance

La force en mouvement

 

Le roi se tait toujours

C’est son unique droit

Draperie de velours

Mais sans aucune voix

 

A force d’inviter

Les étrangers migrants

Le pays va sauter

Demain, dans un moment

 

Pas encore de fronde

Ca ne va pas tarder

Le peuple complet gronde

Envahi, poignardé

 

Dégage !

 

Toi, le nain de jardin, dégage
Allez, il faut tourner la page
On ne te veut plus au pouvoir
Un gros ras le bol de t’y voir

Toi le pantin va t’en, dégage
Le peuple explose sa rage
Tu nous as bien eus, sale traître
A présent tu dois disparaître

Tu désires creuser nos tombes
L’avenir, là tu nous le plombes
Tu n’as donc aucune mémoire
Un conseil: relis l’assommoir

La sécu tu la détricotes
On distingue le bruit des bottes
Avec tes amis collabos
On n’a pas besoin d’un nabot

Voilà,  notre  pays explose
Va-t-en, c’est la moindre des choses
Ne nous garde pas en otage
Il est plus que temps: va, dégage!