La seule chose qui compte, c’est donner pour donner

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Si maman si te dit: résiste
Tu as besoin d’amour
Ne sois pas si bête
Comment lui dire, aime-la

N’écoute pas les idoles
Laisse tomber les filles
Les Sucettes du bébé requin
C’est pour une poupée de cire

Débranche l’Amérique,
Hong-Kong Star , Calypso
Laissez passer les rêves
Ca balance pas mal à Paris

Diego libre dans sa tête
Il jouait du piano debout
Avec ce sacré Charlemagne
Et Babacar en musique

Cézanne peint Baby pop,
Ella, elle l’a, la Chanson d’Azima
Sur de la samba mambo
Tout pour la musique évidemment

Viens je t’emmène,
Ta Déclaration d’amour
La seule chose qui compte
C’est donner pour donner

Assise sur un banc

 

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Assise sur un banc

Vous regardez tomber

Les murmures du temps

Les mensonges plombés

 

Les coloris gommés

Le passé englouti

Les serments tamponnés

Les caprices interdits

 

Les trahisons d’hier

Les non-dits d’aujourd’hui

Les rendez-vous éclair

Le moment qui s’enfuit

 

Les doutes de demain

Les larmes en torrent

Le vide entre vos mains

Le coeur indifférent

 

Assise sur un banc

Sans plus de certitude

Vous pleurez simplement

Toute la solitude

 

 

Genèse

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Une jeune étoile trône
Tout autour, des grains cosmiques
Tournoyant tel un cyclone
Dessinent un astre unique

Boule de lave et de feu
Amas de roches en fusion
Aucune vie en ce lieu
Juste la désolation

Théia déboule soudain
D’une force peu commune
On assiste un matin
A l‘ébauche de la lune

Sous les tempêtes puissantes
Des pluies de météorites
Génèrent des eaux naissantes
De fortes marées induites

La lune s’en va, mutine
De la mer couverte d’eau
Quelques îles clandestines
Cherchent de l’air vers le haut

Tous les îlots se rapprochent

Formant un amas de pierres
Et en continents s’accrochent
Constituant notre terre

 

Petite fée

 

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Petite fée

Comment expliquer ta présence
Là, sur cette tranche coupée ?
Un bois ramassé en substance
Perdu sous les feuilles tombées

Tu t’es invitée chez nous
Tronant sur le buffet en pin
Nous protégeant tous, peu ou prou
Nuit et jour, du soir au matin

Regarder le griffonnement
L’esquisse de ta silhouette
Observer juste assurément
Sans effleurer ta peau muette

Peur de te figer en photo
De te salir de doigts impurs
Tacher tes ailes d’angelot
Par ces mots, même en écriture

Je te laisse où tu demeures
Gardienne de notre vie
Cèle tes non-dits intérieurs
Protège-nous, je t’en supplie

souche4

 

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