Chante comme l’eau qui s’écrase sur le sol
Flux salé de mes pleurs, long sanglot de ma peine
Gémissements plaintifs, cris jusqu’en perdre haleine
Ma chanson est ainsi, ballade d’un guignol
Je suis un freluquet, gisant dans le formol
D’un zen olympien, je me voudrais sereine
Et non pleurnicher là, comme une madeleine
Hurlements très malsains, puanteur d’éthanol
Je me vomis à fond, sans garder au passage
Les traces du retour, voulant fuir sans message
Excusez-moi du peu, ça manque de fraîcheur
Mais c’est vrai pardon, me jetant de la falaise
Si prématurément, je dois, pour mon malheur,
Arrêter mon travail, oui, ne vous en déplaise